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6 août 2013 2 06 /08 /août /2013 15:45

Crise de confiance dans les  vaccins : les experts pètent les plombs !

 

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Les experts qui rêvaient de continuer à promouvoir les vaccins tous azimuts sans la moindre objection sont en train de faire un véritable « caca nerveux » et c’est rien de le dire…. Alors que le public en général et les parents en particulier sont en train de s’éveiller et de prendre conscience de l’ampleur de ce qu’on leur a caché depuis bien trop longtemps sur l’insécurité des vaccins, les autorités et leurs « experts » juges et parties à la solde de Big Pharma sont en train de nous offrir le plus merveilleux spectacle d’une débâcle inéluctable… l’éclatement programmé et inévitable de la bulle vaccinale, comme toutes les bulles…

 

Après les traditionnelles (et lénifiantes) dénégations que les vaccins puissent engendrer l’autisme ou même le moindre effet secondaire grave (comme l’ONE qui avait osé le nier…), voici une nouvelle sortie mémorable de l’homme qui valait 10 000 seringues, celui qui représente l’idole de tous les vaccinologues d’Europe et d’ailleurs, oui, certains auront deviné, Paul Offit lui-même !

 

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Paul Offit, pédiatre infectiologue et vaccinologue, membre du Comité américain des Vaccinations, détenteur du brevet d’un des vaccins contre le rotavirus fabriqué par Merck et qui avait déjà osé affirmer sans rire qu’on peut vacciner un enfant avec 10 000 vaccins le même jour sans risquer de surcharger ses capacités de réponse immunitaire…

 

Paul Offit est un puissant leader d’opinion dans le domaine de la vaccinologie et ses déclarations sont donc souvent reprises à l’unisson par une bande de fans fervents et pleins de dévotion à son égard. Mais qu’a bien pu encore ajouter cet expert suffisant (mais nettement moins assuré toutefois lorsqu’il fut remis à sa place par le député américain qui présidait une audition sur le lien entre autisme et vaccins…) ?

 

Eh bien, Paul Offit a rédigé un article, fièrement publié en avril dernier sur le site européen de l’OMS pour la Semaine Européenne de la Vaccination, et qui osait titrer : « Les vaccins : la chose la plus sûre que nous puissions introduire dans nos organismes ! » 

 

Voici la teneur incroyablement mensongère de son texte qui discrédite non seulement son auteur mais aussi l’OMS qui a reproduit son texte sans le moindre esprit critique ainsi que tous les autres « experts » béats qui s’en réfèrent à ce même Paul Offit comme à parole d’Evangile. Nous verrons ci-dessous en quoi les propos de Paul Offit ne sont même pas dignes d’une personne qui aurait suivi un cours de biologie d’une heure par semaine pendant ses études secondaires. [Chaque mensonge ou simplisme est mis en rouge, par souci de clarté.]

 

Les vaccins sont incontestablement plus sûrs et mieux testés que quoi que ce soit d’autre que nous puissions mettre dans nos organismes. Plus sûrs que les médicaments. Plus sûrs que les antibiotiques. Plus sûrs que les vitamines. La plupart des gens s’accorderaient  à dire que les vaccins sont probablement plus sûrs que les médicaments et les antibiotiques qui ont les uns et les autres des effets secondaires connus de tous. C’est un petit peu plus dur à croire pour les vitamines. Et pourtant.

 

Les vitamines aident à convertir les aliments en énergie. Sans elles, les gens souffrent de maladies comme le béribéri, la pellagre, le scorbut et le rachitisme causées respectivement par des carences en vitamines B1, B3, C et D. Pour cette raison, les nutritionnistes ont déterminé la quantité quotidienne de chaque vitamine nécessaire pour le maintien d’une bonne santé- ce qui s’appelle l’apport journalier recommandé (AJR). La plupart du temps, les gens peuvent disposer de toutes les vitamines dont ils ont besoin au travers d’une alimentation équilibrée. Même les gens qui ne mangent pas de façon équilibrée souffrent rarement de carences vitaminiques. Ceci s’explique par le fait que beaucoup d’aliments sont enrichis en vitamines. Dit en d’autres termes, combien connaissez-vous de gens qui souffrent du scorbut ou de rachitisme ? Néanmoins, beaucoup de gens dans les pays développés croient à leur détriment qu’ils devraient consommer des vitamines dans des ratios de 1 à 5 fois plus que ce qui est recommandé en vertu des apports journaliers préconisés.

 

A court terme, les méga doses de vitamines peuvent avoir de dangereux effets secondaires. Par exemple, la vitamine A peut être toxique pour le cerveau, le foie, la peau, les muscles et les os. La vitamine D peut causer le durcissement des artères, un arrêt de la croissance, une perte de poids, de la constipation, des douleurs musculaires, une hypertension artérielle et une insuffisance rénale fatale. La vitamine C peut entraver la croissance osseuse et causer des pierres aux reins. Et la vitamine E peut causer des maux de tête, des perturbations intestinales, une vision brouillée, des saignements et une baisse du taux de sucre sanguin.

 

A long terme, les méga doses de vitamines augmentent le risque de cancer et de maladies cardiaques et écourtent la vie. Bien que tout ceci puisse sembler étonnant, les études ont montré les unes après les autres que cela était vrai.

 

Les chercheurs ont appelé cela « le  Paradoxe des Antioxydants ».

 

En 1994, l’Institut National du Cancer, en collaboration avec l’Institut Finlandais National de Santé Publique, ont étudié 29 000 hommes Finlandais, tous fumeurs de longue date âgés de plus de 50 ans. Certains de ces sujets reçurent de la vitamine E, du bêta-carotène (un précurseur de la vitamine A) ensemble et d’autres aucun des deux. Ceux qui prenaient ces vitamines furent plus nombreux à mourir d’un cancer du poumon ou de maladies cardiaques.

 

En 1996, des chercheurs du Centre Hutchinson de Recherche sur le Cancer de Seattle ont étudié 18 000 personnes qui, parce qu’elles avaient été exposées à l’amiante, étaient davantage à risque de cancer du poumon. De nouveau, les sujets furent répartis en deux groupes selon le critère qu’ils avaient reçu des suppléments de vitamine A, de bêta-carotène ensemble ou aucun de ces deux suppléments.

 

Les investigateurs ont dû interrompre l’étude de façon soudaine lorsqu’ils ont réalisé que ceux qui prenaient ces méga doses de vitamines avaient respectivement 28% et 17% plus de risque de mourir d’un cancer ou d’une maladie cardiaque que ceux qui n’en prenaient pas.

 

En 2004, des chercheurs de l’Université de Copenhague ont passé en revue 14 essais randomisés impliquant plus de 170 000 personnes qui prenaient des suppléments de vitamines A, C, E et de bêta-carotène pour prévenir le cancer de l’intestin. Ceux qui prenaient des méga doses de vitamines avaient un taux de mortalité générale accru.

 

En 2005, des chercheurs de l’Ecole de Médecine Johns Hopkins ont évalué 19 études couvrant plus de 136 000 sujets au total et ils ont retrouvé un risque accru de décès associé aux suppléments de vitamine E. La même année, une étude sur plus de 9000 personnes a trouvé que ceux qui prenaient un supplément de vitamine E étaient plus à risque de développer une insuffisance cardiaque que ceux qui n’en prenaient pas.

 

En 2008, une revue de toutes les études existantes portant au total sur 230 000 personnes, a trouvé que les méga doses de vitamines augmentaient le risque de cancer et de maladies cardiaques.

 

En 2011, des chercheurs de la Clinique de Cleveland ont publié une étude portant sur 36 000 hommes qui prenaient de la vitamine E et du sélénium comparativement à ceux qui n’en prenaient aucun des deux. Ceux qui prenaient de la vitamine E avaient un risque 17 fois plus élevé de faire un cancer de la prostate.

 

Maintenant, imaginez que de tels résultats aient été mis en lumière pour les vaccins. Ils auraient été retirés du marché à la seconde. Mais les vaccins sont tenus de respecter des exigences beaucoup plus strictes de sécurité que les vitamines. Là où les vaccins sont très règlementés, les vitamines ne le sont pas du tout. C’est pourquoi les fabricants de vitamines n’ont aucune obligation de prouver leurs affirmations ou d’admettre les torts qu’elles causent. En conséquence, la plupart des gens ne savent tout simplement pas à quel point les vitamines peuvent être problématiques. Ils regardent les vaccins avec suspicion tandis qu’ils ouvrent grand les bras aux méga doses de vitamines.

 

Un jour, nous vivrons dans un monde où les gens prendront leurs décisions sur base de preuves supportées par des études scientifiques. Jusque là, la plupart des gens continueront à croire que les vitamines sont plus sûres que les vaccins, bien que cette notion ne saurait être plus éloignée de la vérité. (Fin du texte de Paul Offit sur le section européenne du site de l’OMS)

 

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Alors, avez-vous décelé tous les mensonges et approximations de ce texte de Paul Offit ? Vérifiez ci-dessous, il s’agit vraiment d’une excellente occasion d’exercer et d’aiguiser son esprit critique !

 

Les vaccins sont en réalité moins sûrs que tous les autres médicaments, moins sûrs que les antibiotiques et moins sûrs que les vitamines. En réalité, ils sont évalués de façon beaucoup plus laxiste que tous les autres médicaments et même que les cosmétiques qui eux, ne sont pourtant jamais rendus obligatoires ! Paul Offit qui n’est pourtant pas un spécialiste des vitamines ou de la nutrithérapie passe pourtant tout son texte à ne parler que de ça, plutôt qu’à aborder en détail et en profondeur l’épineux sujet de l’insécurité des vaccins, c’est donc dire si ce sujet le met très mal à l’aise. Il espère que ses arguments simplistes seront crus, simplement sur base de sa notoriété médiatique, à la façon d’un argument d’autorité classique.

 

Dire que les vaccins sont plus sûrs que les autres médicaments, que les antibiotiques et que les vitamines est une contre-vérité flagrante. Pourquoi :

 

- D’abord parce que les vaccins, contrairement à tout autre produit médicamenteux, aux antibiotiques et aux cosmétiques, comportent une notion flagrante d’irréversibilité : une fois qu’ils sont injectés, c’est irrattrapable, il n’y a plus possibilité d’atténuer, de revenir en arrière, là où on peut encore arrêter la prise des autres médicaments standards, des vitamines ou encore de cosmétiques qui seraient mal supportés. Chez des sujets bien portants, cette notion d’irréversibilité est plutôt péjorative au premier abord et nécessiterait que la réglementation appliquée aux vaccins soit au contraire plus stricte que pour les autres médicaments, bien que cela soit hélas le contraire.

 

-  Ensuite, les effets des vitamines sont nettement mieux connus et ont été beaucoup mieux étudiés que ceux des vaccins pour lesquels il existe un TABOU d’autant plus grand que ceux-ci s’adressent aussi à des bien portants et que leurs défenseurs savent pertinemment que toute médiatisation d’effets secondaires graves de vaccins va contribuer à rebuter encore davantage cette cible qui constituent le gros du marché des vaccinations. Avec les fanatiques de vaccins comme Paul Offit, il existe une confusion volontaire entre « effets mal étudiés ou insuffisamment étudiés » et absence de risques. Or comme dit le dicton de bon sens : absence de preuves n’est jamais égal à preuve de l’absence. En outre, les preuves des risques des vaccins sont déjà très conséquentes à l’heure actuelle et suffisamment alarmantes mais les fanatiques comme Paul Offit refusent de façon purement idéologique de prendre en compte la moindre étude scientifique qui égratigne leurs croyances anti-scientifiques, quasi mystiques en fait…

 

- Les effets à long terme des vitamines ont été étudiés, puisque Paul Offit peut en parler. En revanche, cela ne semble pas le faire rougir le moins du monde que les effets secondaires des vaccins ne sont JAMAIS évalués sur le long terme avant leur mise sur le marché ! Par exemple, dans les évaluations pré-commercialisation des vaccins Engerix B (hépatite B), Twinrix (hépatite A et B) et Gardasil (HPV), les effets secondaires ont été évalués respectivement sur une période de 5, 4 et 14 jours après chacune des injections !

 

- Le risque de cancer lié aux vitamines a aussi été étudié comme en parle Offit, alors que cela n’est absolument pas le cas pour les vaccins et que jamais ce genre de tests n’a été effectué pour le moindre vaccin en plus de 200 ans de temps (on voit pourtant la hausse alarmante des cancers dans des populations qui sont pourtant de plus en plus vaccinées). Ce manquement règlementaire est d’autant plus grave que les vaccins contiennent pourtant plusieurs substances qui ont un pouvoir cancérogène certain ou qui peuvent entraîner des mutations de l’ADN comme le formaldéhyde, le thimérosal etc. Dans les notices de vaccins utilisés aux USA et qui sont d’ailleurs exactement les mêmes que ceux utilisés en Europe, on peut clairement lire que ces analyses du potentiel cancérogène n’ont PAS été effectuées (cfr point 13.1 de cette notice-ci de l’Infanrix ou du Rotateq tiens, le vaccin de Merck dont Offit est détenteur du brevet !) Paul Offit a tellement peur que la moindre étude puisse montrer que la vaccination augmente considérablement le risque de souffrir d’un cancer au cours de sa vie, qu’il passe tout son texte à disserter sur les effets des vitamines et qu’il se satisfait d’une fausse Science qui décrète comme inexistant ce qu’elle a tout simplement peur de trouver. Récemment encore pourtant, les Centres de Contrôle des Maladies des USA ont encore reconnu que 10 à 30 millions d’Américains au moins ont été contaminés au virus de singe cancérogène du SV40 via les vaccins polio dans les années 50' et 60' (mais le tabou est tel que le CDC a très courageusement fini par retirer sa page). En 1987 déjà, un rapport de l’OMS évoquait le RISQUE DE MALIGNITE associé aux vaccins produits par génie génétique comme le vaccin hépatite B, le vaccin HPV ou encore les vaccins anti-rotavirus dont Mr Offit détient justement un brevet….

 

- La pharmacocinétique des vitamines et des autres médicaments est connue, pas celle des vaccins car des autorités soi-disant soucieuses de « notre santé et de notre bien-être » ont décrété que cela n’était pas nécessaire de soumettre les vaccins à ce genre d’évaluation pourtant fort importante puisqu’elle consiste à suivre le devenir des différents composants d’un produit une fois administré (comment il se diffuse/disperse, comment il est métabolisé, où il peut rester ou se stocker, comment et en combien de temps il est éliminé, etc).

 

- Paul Offit apporte aussi la preuve que les études sur les vitamines font appel à de véritables groupes placebo, c'est-à-dire de véritables groupes neutres (aussi appelés groupes contrôles ou groupes–témoins) avec des gens qui ne reçoivent rien, aucune vitamine. En revanche, avec les vaccins, nous n’avons JAMAIS droit à pareille comparaison fiable. Les vaccinés sont inlassablement comparés à d’autres vaccinés ou à des gens ayant reçu des substances toxiques en elles-mêmes (par ex : aluminium) ce qui augmente alors par voie de conséquence de façon artificielle le nombre d’effets secondaires soi-disant « normalement attendus » dans la population générale tout en permettant aux fabricants de faire passer leurs vaccins comme plus sûrs qu’ils ne sont. Tous ces manquements règlementaires font évidemment de tous les vaccins et depuis le tout début de la vaccination, des produits franchement expérimentaux. Or par définition, un produit expérimental ne peut jamais être décrété sûr, et encore moins assimilé à « la chose la plus sûre que nous puissions mettre dans notre corps », à moins que la personne qui l’affirme soit un idéologue, ce qui semble bien être le cas ici, Mr Offit nous en offrant une flamboyante démonstration.

 

- Les vitamines, contrairement aux vaccins, ne sont pas des produits expérimentaux car leurs effets ont été très bien documentés. Il est certain que des méga doses peuvent comporter des risques qu’il ne faut pas négliger, sans essayer pour autant d’amalgamer malhonnêtement méga doses et doses physiologiques ni amalgamer toutes les vitamines ou minéraux ensemble. Les vitamines ont leur place dans le corps là où le corps n’a prévu AUCUNE place pour les produits chimiques toxiques qui abondent dans les vaccins, pas plus que pour les antigènes atténués ou génétiquement bricolés. En fait, c’est parce que le corps ne fournit en général aucune réponse à ces « faux microbes » du leurre vaccinal que les apprentis-sorciers qui les produisent se sont crus obligés de rajouter toutes sortes d’adjuvants et d’additifs pour poursuivre coûte que coûte leur idéologie du vaccin à tout prix avec l’obsession simpliste des anticorps miraculeux. Mais étrangement ici, alors que Paul Offit déclare que les méga doses de vitamines sont très dangereuses, il semble à ses yeux que les méga doses de vaccins et de produits chimiques qu’ils contiennent ne présentent pas le moindre danger, puisqu’il avait déclaré non problématique l’administration de 10 000 vaccins par jour à de jeunes bébés.

 

- Affirmer que la plupart des gens ne manqueront pas de vitamines s’ils mangent équilibré est une autre ânerie. Il est vrai qu’il fut un temps où cela devait être vrai, avant qu’on ne touche à la chimie (naturelle) du sol. En déstabilisant la nutrition des sols, comme l’a par exemple fait Liebig, père de l’agriculture chimique, qui préconisait de ne nourrir les terres qu’avec de l’azote, du potassium et du phosphore, on a appauvri tout ce qui sort de terre (raison vicieuse pour laquelle on essaie de masquer le problème des carences en vitamines en enrichissant ARTIFICIELLEMENT toutes sortes d’aliments industriels avec des vitamines de synthèse…). En fait, Liebig est à l’agriculture le médiocre que Louis Pasteur fut à l’infectiologie avec les erreurs et les conséquences funestes que l’on sait. Extrait très éclairant :

 

« L'empoisonnement du sol par les additifs artificiels a commencé au milieu du XIXe siècle. Justus von Liebig, le chimiste allemand « père de l'agriculture chimique », en est l'inconscient responsable. En observant une plante qu'il avait fait brûler, il avait conclu, à tort, que les éléments présents dans les cendres, azote (N), phosphore (P) et potasse ou carbonate de potasse (K), nourrissaient les plantes. C'est encore de nos jours cette triade NPK qui règne sur l'agriculture chimique. Liebig présenta sa découverte dans de nombreuses publications et les produits chimiques de synthèse connurent rapidement un développement commercial très lucratif. Séduits par la publicité, les agriculteurs du monde entier devinrent dépendants des mines allemandes, pour la fourniture des sels de potasse, appelés « chlorure de potasse ». Sans ces sels, affirmait la réclame, leurs terres deviendraient stériles. […] Avant Liebig, les sols vierges étaient très fertiles et pleins d'humus. On pensait avec raison que cette matière brune, pourrissante, était, à ses différents stades, la source principale d'alimentation des plantes. Liebig attaqua cette notion avec force : il n'y a pas l'ombre d'une preuve que l'humus, ou son dérivé l'acide humique, exerce la moindre influence sur la croissance des plantes, que ce soit en les nourrissant ou de toute autre manière. En 1875, William Steston, biographe de Liebig, écrivait : « Un homme raisonnable, écoutant les arguments et les faits présentés par Liebig, ne pouvait guère accepter la théorie de l'humus ». Dix ans plus tard, Liebig devait finalement admettre que le secret de la fertilisation du sol résidait précisément dans ses excrétions organiques, non chimiques. Mais il était déjà trop tard. A ce moment-là, les consortiums chimiques gagnaient déjà tellement d'argent qu'on ne put stopper leurs entreprises de destruction du sol et de tout ce qu'il porte. »

 

De nos jours, les carences sont fréquentes. Songeons par exemple au magnésium, impliqué pourtant dans plus de 300 réactions enzymatiques essentielles de l’organisme ou encore au zinc, dont 80% de la population est déficiente alors qu’il est impliqué dans le précieux mécanisme anti-cancer (p53) du corps, la plupart du temps déficient chez les cancéreux qu’on ne pense que très rarement à supplémenter. Le zinc est impliqué lui aussi dans des centaines de réactions essentielles du corps, du système immunitaire en passant par la régénérescence des articulations ou le bon fonctionnement de la glande thyroïde, véritable chef d’orchestre du métabolisme.

 

Songeons aussi à la fréquence des carences en fer chez les enfants alors qu’une carence en fer, même faible, affecte le développement du système nerveux et les capacités cognitives (les carences en fer engendrent chaque année des millions de perte de points de QI et donc de productivité au niveau économique…). Mais il est vrai que l’aluminium des vaccins concurrence le fer et engendre fréquemment des carences et des anémies bien que peu de parents connaissent ce lien et pensent à le faire. La carence en vitamines et en minéraux accroît la sensibilité aux infections et aux complications de maladies naturelles statistiquement bénignes. Par exemple, 40% des enfants occidentaux présentent une carence en vitamine A or une carence en vitamine A prédispose aux complications neurologiques graves en cas de rougeole. Mais cela évidemment ne doit pas être divulgué par des gens comme Offit qui pensent à promouvoir des produits artificiels AVANT de recommander avec bon sens de réduire les risques en apportant aux corps les molécules indispensables à son fonctionnement.

 

Une fois de plus donc, Paul Offit a déraillé, il a perdu les pédales. De rage ou de désespoir, il a sorti de nouvelles inepties. Il a espéré se profiler en porte-parole de la Science et des choix rationnels, alors qu’il n’a en réalité fait rien d’autre ci-dessus que partager sa croyance un peu comme on pourrait formuler une prière. Il espère que les gens finiront par croire le « berger » qu’il souhaite être, exactement comme l’OMS espère un monde idéal où chacun appréciera la vaccination.

 

Mais pendant que Paul Offit rêve en couleur, les chiffres des effets secondaires de vaccins continuent de s’alourdir, comme en témoignent les données du système VAERS américain bien que seuls 1 à 10% des effets secondaires graves de vaccins soient effectivement rapportés selon des revues médicales officielles ; des juges continuent de trancher en faveur du lien de causalité entre les vaccins et toutes sortes de troubles invalidants ; des documents confidentiels continuent de révéler DES CENTAINES de complications graves possibles des vaccins là où des experts menteurs n’en évoquent jamais qu’un ou deux et encore, tous bénins. Des programmes tout à fait officiels, comme il en existe au Québec, continuent de prévoir la possibilité pour des victimes de vaccins d’indemniser les dommages corporels, les incapacités de travail et même les frais de décès y compris les frais funéraires. La Cour Suprême des USA décrète que les vaccins sont des « produits inévitablement dangereux » et accorde complaisamment l’impunité juridique aux fabricants qu’affectionne tant Paul Offit. Mais oui, dans le rêve de ce type-là, sans doute que les vaccins sont bien « la chose la plus sûre que nous puissions mettre dans notre corps ! »…

 

Voir cet excellent article qui en dit évidemment long sur les connaissances de l'arrogant Offit en matière de nutrithérapie:

 

"6 (mauvaises) raisons de ne pas prendre de compléments aimentaires"

 

Extrait:

 

« L’idée que l’alimentation ne couvre pas les besoins en nutriments essentiels d’une partie importante de la population est insupportable à de nombreux médecins, et inconcevables par les responsables politiques et les hauts fonctionnaires. La réglementation française impose d’ailleurs aux fabricants de compléments alimentaires de dire que « seule une alimentation variée et équilibrée est susceptible de couvrir les besoins quotidiens. Bizarrement, aucune des enquêtes conduites depuis 20 ans n’a réussi à prouver que l’alimentation des Français les met à l’abri de déficits micronutritionnels. Les chercheurs considèrent qu’une personne dont l’alimentation ne couvre pas les deux tiers des apports conseillés en micronutriments court un risque élevé de déficit. Selon des enquêtes françaises récentes, c’est le cas de 38% des femmes et 18,7% des hommes pour la vitamine E, 27% des femmes et 17% des hommes pour la vitamine C, 23% des femmes et 18% des hommes pour le magnésium, 57 à 79% des femmes et 25 à 50% des hommes pour le zinc… Pour le minéral-clé qu’est le sélénium, la consommation moyenne en France ne correspond qu’à 60% des apports conseillés. Enfin, 75% des adultes vivant en ville manquent en hiver de vitamine D. »

 

(*) Image: site de René Bickel: www.bickel.fr

 

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15 juillet 2013 1 15 /07 /juillet /2013 15:25

Des inventeurs d'OGM primés, des Ministres gaspilleurs et menteurs qui reçoivent la Légion d'Honneur, finalement, si on voit "le verre à moitié plein" plutôt qu'à moitié vide, on pourrait presque en arriver à dire que c'est tout de même une bonne nouvelle, parce que tous ces excès, ce véritable COMBLE DE L'ABSURDE offre ainsi une chance réellement inédite aux plus crétins d'entre nous d'enfin comprendre qu'on se fout de leur tête du matin au soir.

 

Mais c'est bien connu, plus c'est gros, plus ça passe. Alors le système en profite et continue au nez et à la barbe des gens... au point d'offrir finalement un éloge déguisé aux conflits d'intérêts et une Légion d'Honneur au dogme des vaccins!

 

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Roselyne Bachelot, l'ancienne ministre de la Santé devenue chroniqueuse télé, le 8 janvier 2013 à Paris. (PIERRE VERDY / AFP)

 

C'est à côté de personnalités comme le dessinateur Uderzo, la sportive Marie-José Pérec ou l'actrice Line Renaud que Bachelot a été nominée. A noter: la récompense lui est remise sous un gouvernement de gauche (et non de droite), alors que l'actuelle Ministre PS de la Santé Marisol Touraine avait fait semblant de critiquer la gestion calamiteuse du H1N1 par sa prédécesseur. Tout ceci montre donc les dessous du cirque "gauche-droite" où les uns font exactement la même chose que les autres, dans le domaine des vaccins comme dans beaucoup d'autres, notamment au niveau de la soumission aux diktats européens.

 

Sur le site du Huffington Post, cet article sur la Légion d'Honneur notamment remise à Roselyne Bachelot, a déjà suscité près de 200 commentaires parce que oui, avoir nommé la Roselyne chevalier, c'est... comment dire, un brin cavalier, vous ne trouvez pas?!

 

Sur le site du Quotidien du Médecin, 4 commentaires de médecins plutôt négatifs. En voici la teneur:  « Un scandale ! Une honte ! L'incompétence et le mépris pour les médecins récompensés. Napoléon avait raison en parlant de "ce hochet" qu'il venait de créer : la Légion d'honneur. »  

 

Roselyne qui n'a jamais eu peur du ridicule, s'est reconvertie entretemps en chroniqueuse télé, comme si on ne l'avait pas déjà assez vue...

 

Et pour se rafraîchir un peu la mémoire sur le palmarès de la brillante ex-Ministre, voici quelques vidéos, celle de Christian Cotten sur les mensonges de Roselyne; celle de Christophe Alévec sur le bilan d'après la fausse pandémie et une vidéo de Roselyne "dans un lieu où souffle l'esprit", toute fière qu'elle était de remettre le Prix Galien au vaccin très controversé Gardasil (un prix qu'avait aussi reçu le Vioxx, entretemps retiré du marché et responsable de plus de 55 000 décès si on ne compte que ceux survenus aux USA...)

 

 
 
 
 
Ne l'oubliez pas... les industries pharmaceutiques sont économiquement considérées par les autorités comme "des partenaires naturels" et le secteur juteux des vaccins est assimilé dans les faits à "une Raison d'Etat"...on l'a notamment vu lors de l'énorme scandale de la campagne massive anti-hépatite B en France dans les années 90': les contestataires étaient fichés et les Renseignements Généraux chargés d'essayer de relier ces gens à "des sectes". C'est ce qui figure dans une note claire du Ministère de l'Intérieur aux RG à la fin du livre de Lucienne Foucras "Le nouveau dossier noir du vaccin contre l'hépatite B."
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29 juin 2013 6 29 /06 /juin /2013 23:20

logo vaccinews web

Voilà une question qui se pose vraiment au sujet de ce site et ce pour plusieurs raisons.

 

D'abord se pose la question de l'indépendance de ce site et de ce groupe dont le président, le virologue belge, Pr Marc Van Ranst...

  

Sur le site de la Revue Politique, on peut notamment lire: 

 

« Dans un rapport publié en juin 2007 par le Centre fédéral d’expertise des soins de santé (KCE) sur l’opportunité de vacciner les nourrissons contre la gastro-entérite à rotavirus, l’un des auteurs, le Prof. Marc Van Ranst, président du Commissariat interministériel « Influenza » et virologue à l’Institut Rega pour la recherche médicale (KUL), déclare un conflit d’intérêts : « Avoir reçu une rémunération pour des présentations sur le rotavirus lors de réunions de médecins généralistes ». De qui ? Le KCE ne le précise pas. Mais à l’époque de la rédaction du rapport, un seul vaccin était disponible en Belgique : le Rotarix de GlaxoSmithKline (GSK) »

 

Ensuite, ce site vient de publier un article sur la décision japonaise de cesser de recommander les vaccins anti-HPV.... il l'a publié parce qu'il n'avait d'autre choix. Mais la question de l'objectivité de ce site est clairement remise en question quand on sait qu'ils ont intitulé cet article en essayant de choisir le titre qui écornerait le moins l'image des vaccins: "Le Japon met en place une communication proactive au sujet de sa décision de ne plus recommander les vaccins anti-HPV."

 

Ce site donne évidemment la primeur aux discours minimisateurs qui consistent à essayer de faire croire qu'il n'y a pas de lien établi entre les effets secondaires constatés au Japon (mais aussi partout ailleurs dans le monde) et les vaccins Gardasil et Cervarix. Tout n'est donc finalement toujours que coïncidence en matière de risques vaccinaux, comme c'est crédible!!

 

C'est d'ailleurs aussi clairement ce qui transparaît de la petite vidéo simpliste dans laquelle on entend le Pr Van Ranst présenter le site VacciNews.net et ses objectifs affichés. Le tout avec une petite musique et des photos attendrissantes d'enfants. On entend ainsi cet expert non indépendant qu'est le Pr Van Ranst (et qui préside ce panel) évoquer l''indépendance de plusieurs experts qui seraient ainsi garants de la qualité des informations d'un tel site. Pour le sérieux du discours, il faudra toutefois repasser car on est ici dans une communication infantilisante typique, faite uniquement d'affirmations gratuites et autres arguments d'autorité qui ne convaincront vraiment que les plus crédules: "Pourquoi faire vacciner vos enfants? Parce que les vaccins sauvent des vies"; "Les vaccins ne causent pas l'autisme, cela a à chaque fois été vérifié" etc etc.

 

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Si on veut donc des informations un peu plus consistantes et étayées, on se référera au site d'Initiative Citoyenne qui signale et commente de nombreuses publications scientifiques mais qui donne aussi la parole à de nombreux acteurs de cette problématique, trop souvent exclus des grands médias (des victimes, des scientifiques, des médecins, etc).

 

On confrontera par exemple le sérieux de ce site et du discours du Pr Van Ranst à la rubrique "conflits d'intérêts" de notre site, mais aussi aux 23 articles suivants par exemple:

 

La sécurité des vaccins pose vraiment problème: les officiels le savent

 

Sécurité des vaccins: on se fout carrément de vous!

 

Alexis, 2 ans: encéphalopathie épileptogène après 4 vaccins faits le même jour

 

Victoire au Conseil d'Etat d'une enfant handicapée à 95% après le Pentacoq

 

Le vaccin Prevenar est-il sûr et sans danger?

 

"Ma fille est handicapée après le Prevenar et le ROR faits en même temps"

 

Sécurité des vaccins: l'ONE questionné par recommandé

 

Eric: la tragédie d'une vie (après des vaccins)

 

L'aluminium vaccinal responsable de maladies incurables... témoignage

 

GSK a-t-elle peur que ses stratégies soient dévoilées?

 

Infanrix hexa: le document confidentiel accablant

 

Prevenar 13: documents confidentiels accablants

 

Graves dysfonctionnements à l'agence belge des Médicaments AFMPS

 

Ethique vaccinale & prostitution de la Science

 

La publicité vaccinale des autorités reconnue comme TROMPEUSE par le JEP

 

Fatigue chronique, fibromyalgie & vaccinations

 

30 années de documents confidentiels sur les vaccins (Royaume-Uni)

 

L'avis du pédiatre américain Dr Palevsky sur les vaccins

 

Les enfants non vaccinés sont en meilleure santé

 

Reconnaître des effets secondaires de vaccins (Dr G. Buchwald)

 

L'immunologie dévoyée par le dogme des vaccins

 

Le gâchis des vaccins et les solutions d'une immunologiste

 

Ce que les médecins pensent des vaccins: l'enquête choc non publiée de l'INPES

 

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12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 21:06

Dans un article du 29 mai dernier, Frédéric Soumois du Soir (encore lui...) désinformait les lecteurs en titrant "Des experts "garantis" indépendants", histoire de faire croire aux faux progrès d'une nouvelle disposition législative qui n'est en fait, à peu de chose près, qu'une garantie de statu quo.

 

Une fois encore, il s'agit là d'un enfumage de première.

 

Ces dispositions ont été amenées par le parti socialiste qui souhaitait sans doute redorer son image et surtout éviter des mesures trop drastiques qui risqueraient de mettre à mal le système d'experts en place auquel plusieurs ministères socialistes de la santé ne cessent de faire appel.

 

L'article confond volontairement "la transparence" avec le règlement pur et simple de la situation de conflit d'intérêts qui serait d'exclure une telle situation sans l'excuse bidon que cela serait "irréaliste".

 

Lorsqu'on lit le texte, on se rend compte que tout va continuer comme avant, à très peu de choses près, vu que les conflits d'intérêts des experts qui décident pourtant AU NOM DES GENS et dont l'avis engloutira pourtant des millions d'euros d'argent public, ne seront toujours pas consultables de façon facile et directe par les citoyens! Au lieu de cela, ces conflits seront consultables dans des comptes-rendus de réunions de leurs instances respectives sur dieu sait quel site que quasi personne ne consulte ou ne connaît. Le tout bien dissimulé, en toute discrétion donc, un peu comme une fève en plein milieu du gateau lors d'une fête des Rois.

 

Et on appelle cela de la transparence? Comme l'estiment certains députés "ils continueront donc à faire leur petite cuisine entre amis!" et tout cela pourquoi, parce que ce serait "excessivement intrusif pour les experts concernés qui offrent leur temps et leur expertise." et que si ces experts acceptaient l'idée de révéler ces données à leurs pairs, "ils rechigneraient à étaler au grand jour des éléments parfois très privés."

 

Quel égard a-t-on ici pour l'argent des citoyens durement gagné à la sueur de leur front, ne devraient-ils pas eux aussi réchigner à ce que leur argent soit ainsi tellement vite englouti par des décisions d'experts aux conflits d'intérêts tellement privés et opaques?????????

 

Chose intéressante aussi lorsqu'on lit un tel article, c'est l'incohérence et finalement l'hypocrisie totale qu'il y a à expliquer aux lecteurs la différence entre conflits d'intérêts directs et conflits d'intérêts indirects, tout en invoquant les risques d'amende (15 000 euros et jusqu'à un an de prison) alors que RIEN n'est dit sur les conflits d'intérêts directs ou indirects des Ministres qui prennent officiellement des décisions! Pourtant, Mme Laanan, Ministre de la Santé en Communauté Française, n'a-t-elle pas deux soeurs qui travaillent chez GSK, sans qu'à notre connaissance, elle ne l'ait jamais signalé publiquement avant son entrée en fonction??

 

Lorsqu'Initiative Citoyenne soulignait le caractère problématique et troublant de cette situation de conflits d'intérêts indirects concernant cette Ministre, elle recevait une affligeante missive intimidatrice de l'avocat proche du parti socialiste Me Uyttendaele qui semblait ne voir là rien de problématique, le tout relevant soi-disant uniquement de la vie privée.

 

Voyons pourtant COMMENT cet article du Soir définit la notion de conflits d'intérêts indirects:

 

"Un intérêt indirect peut prendre la forme d'un avantage non perçu personnellement, mais dont bénéficie une instance, une société pour laquelle travaille cette personne, son conjoint, cohabitant légal ou de fait, un descendant ou un ascendant du premier degré."

 

Ô miracle, ne seront donc concernés que les ascendants ou descendants au premier degré, et donc pas les collatéraux comme des frères et soeurs qui sont eux, des parents au deuxième degré!

 

Mme Laanan, en tant que Ministre de la Santé, membre du Gouvernement de la Communauté Française, n'a-t-elle donc pas, à la lumière de la définition du Soir ci-dessus, un conflit d'intérêts indirect avec la firme GSK si deux de ses soeurs y travaillent et que cette société fait affaire avec le gouvernement fédéral et celui de la Communauté Française pour des marchés publics de vaccins (la vaccination étant une compétence qui relève bien des Ministères de la Santé, au niveau fédéral ET communautaire)? Cela change-t-il vraiment grand chose dans les faits, qu'il s'agisse d'un proche au second degré plutôt qu'au premier degré, compte tenu que certains frères et soeurs peuvent être aussi proches l'un de l'autre que le sont des parents et des enfants?

 

S'interroger de la sorte, ce n'est guère salir l'image de la Communauté Française comme a tenté de le démontrer vainement Me Uyttendaele dans sa missive intimidatrice, c'est au contraire jouer pleinement son rôle de citoyen garant d'une démocratie plus respectable et plus respectueuse du mandat conféré en vertu des élections.

 

S'interroger de la sorte, c'est réfléchir avec logique sur le laxisme relatif dont jouiront les Ministres comparativement aux experts et aux déclarations qu'ils seront censés faire alors que les Ministres ont pourtant un rôle décisionnel qui va au-delà du rôle de conseil dévolu aux experts. Il est évident selon nous que les Ministres ont un devoir d'exemplarité et force est de constater que le Gouvernement de la Communauté Française n'a pas brillé par son éthique en s'illustrant avec une publicité trompeuse en faveur des vaccins tout au long de la vie, tel que reconnu par le Jury d'Ethique Publicitaire dans sa décision du 9 novembre 2011 dans laquelle on peut lire qu'une telle réclame était "de nature à induire le consommateur en erreur" mais aussi contraire aux exigences de loyauté et de véracité (excusez du peu!)

 

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10 juin 2013 1 10 /06 /juin /2013 21:15

Politiques et industrie pharmaceutique : des liaisons inavouables qui dépassent le cas Cahuzac

 

Créé le 11-04-2013 à 06h05

 

Par Challenges.fr

 

ENQUETE C'est l'autre volet de l'affaire Cahuzac: les soupçons sur la provenance de ses revenus cachés relancent le débat sur les liens entre le pouvoir et l'industrie pharmaceutique.

 

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Jérôme Cahuzac et Claude Evin, en 1990. Conseiller du ministre de la Santé de 1988 à 1991, Jérôme Cahuzac pouvait notamment décider du prix des médicaments et de leur remboursement. F. Durand/Sipa

 

Tout (ou presque) a été dit sur l'onde de choc dévastatrice. Le 2 avril, Jérôme Cahuzac, ex-ministre du Budget, passait aux aveux. Il s'est reconnu coupable de l'un des deux délits pour lesquels les juges Le Loire et Van Ruymbeke venaient de le mettre en examen: la fraude fiscale. Mais pas un mot sur l'autre motif de sa mise en examen, le "blanchiment de perception par un membre d'une profession médicale d'avantages procurés par une entreprise dont les services ou les produits sont pris en charge par la Sécurité sociale".

 

L'affaire est grave puisque l'infraction à l'article 4113-6 du Code de la santé publique est passible de cinq ans d'emprisonnement. Si l'ex-conseiller du ministre de la Santé Claude Evin a pu croire qu'il échapperait aux sanctions en raison de l'ancienneté des faits, ce n'est pas l'avis des juges. En retenant le blanchiment, les magistrats privilégient un délit dont le délai de prescription ne débute qu'à sa révélation. "Je n'ai pas encore eu le dossier d'instruction, explique Jean Veil, l'avocat de Jérôme Cahuzac. J'attends de le consulter pour répondre à cette accusation." Le fondement juridique de cette fraude est bien connu des experts.

 

"C'est l'un des délits instaurés en 1993 par la loi dite «anticadeaux», votée pour moraliser les relations entre les médecins et les grandes firmes pharmaceutiques", indique l'avocat spécialisé Sébastien Pradeau. Pour le second motif de sa mise en examen, Jérôme Cahuzac est passible de cinq ans d'emprisonnement.

 

Les accusations d'une député européenne écologiste

 

En dégainant le "4113-6", les juges indiquent qu'ils ont une petite idée de la provenance de l'argent logé en Suisse, puis à Singapour. Jérôme Cahuzac, qui a reçu le 8 avril une convocation pour un entretien devant l'ordre des médecins, explique qu'il l'a gagné honnêtement grâce à sa clinique et à son activité de consultant. C'est là où le bât blesse: quelle était la nature des conseils prodigués aux industriels du secteur par Jérôme Cahuzac, conseiller technique au cabinet du ministre de la Santé de 1988 à 1991? "Quand il est arrivé à Villeneuve-sur-Lot, on a été très étonnés par son train de vie, raconte Anne Carpentier, rédactrice du journal local La Feuille. Nous avons vu qu'il était très proche des laboratoires."

 

La députée européenne Michèle Rivasi (EELV) va plus loin: "Au ministère, Cahuzac, qui était chargé du médicament, connaissait tous les rouages et occupait un poste-clé, c'est lui qui décidait des prix et des taux de remboursement par la Sécurité sociale!" Cette ancienne du PS s'étonne qu'en 1989 le laboratoire castrais Pierre Fabre ait vu l'un de ses produits, le Maxepa, remboursé à 65 % et vendu trois fois plus cher que ses concurrents, "alors qu'il s'agissait d'huile de foie de morue". Michèle Rivasi rappelle que la presse avait alors révélé que "Fabre avait promis à Evin d'installer une usine dans sa circonscription".

 

L'instructif cas personnel de Claude Evin

 

Echanges de bons procédés? Aujourd'hui président de l'agence régionale de santé d'Ile-de-France, Claude Evin répond qu'il ignorait tout des relations entre son conseiller et les entreprises dont il avait la tutelle. Mais le cas de ce proche de Rocard est emblématique du mélange des genres qui subsiste entre "Big Pharma" et les politiques. En charge de mettre en place la politique de santé du gouvernement dans la plus importante région de France, il est aussi administrateur de la Fondation d'entreprise Glaxo Smith-Kline, l'un des plus gros producteurs mondiaux de médicaments. Agacé, Claude Evin souligne que la fonction est bénévole: "La Fondation GSK soutient des programmes de soins dans les pays en développement. A moins de considérer l'Ile-de-France comme un pays sous-développé, il n'y a aucun lien!"

 

Le pire est que le cas de Claude Evin - qui reconnaît que sa campagne législative de 1993 a été financée en toute légalité par les laboratoires Pierre Fabre - n'est pas isolé. Une bonne dizaine d'anciens ministres figurent ou ont figuré dans les rangs ou les conseils des groupes pharmaceutiques. Michèle Barzach, ministre de la Santé de 1986 à 1988, présidait la Fondation GSK jusqu'en janvier dernier. Henri Nallet, ancien garde des Sceaux (1990 à 1992), a été le conseiller international de Jacques Servier, qui avait d'abord recruté Jean-Bernard Raimond (ministre des Affaires étrangères de 1986 à 1988).

 

Les ex-ministres ne sont pas les seuls concernés

En 1995, les laboratoires Fournier avaient recruté comme directrice Elisabeth Hubert, éphémère ministre de la Santé. Plus récemment, Michel Barnier, actuel commissaire européen au Marché intérieur, ancien ministre des Affaires étrangères et de l'Agriculture, a été vice-président de bioMérieux Alliance de 2006 à 2007. Jacques Godfrain, ministre de la Coopération de 1995 à 1997, siège à la Fondation Pierre Fabre.

 

Claudie Haigneré, ministre de la Recherche et des Affaires européennes entre 2002 et 2005, est administratrice de Sanofi. Enfin, Nora Berra, secrétaire d'Etat chargée de la Santé de 2010 à 2012, en pleine affaire Mediator, avait travaillé pendant dix ans dans les laboratoires Boehringer Ingelheim (1999-2001), Bristol-Myers Squibb (2001-2006) et Sanofi-Pasteur (2006-2009). Un parcours qui avait incité le ministre Xavier Bertrand à l'écarter pendant la crise du Mediator.

 

Mais les laboratoires n'embauchent pas que des ex-ministres. Les anciens membres de cabinets s'y recasent eux aussi. L'un d'eux confie: "Le passage du public au privé doit être signalé à une commission de déontologie qui est rattachée au ministère de la Fonction publique, mais cela repose sur du déclaratif. Et la commission n'a pas de pouvoir d'enquête." Pis, les ministres n'ont pas l'obligation de s'y soumettre. Le député PS Gérard Bapt s'indigne: "Oui, il y a un problème, les hommes politiques devraient garder leurs distances. Moi-même je me suis aperçu récemment que le Club Hippocrate, qui regroupe les parlementaires intéressés par les questions de santé, était financé en partie par GSK, la Générale de santé et Malakoff Médéric." Le député, qui coprésidait ce petit comité, a fini par claquer la porte.

 

La ministre préférée des labos ? Roselyne Bachelot selon Michèle Rivasi 

 

Jusqu'à ce qu'éclate l'affaire du Mediator, en 2010, Jacques Servier recevait le gratin de la politique de santé, tous les deux mois, dans son hôtel particulier de Neuilly. "Un endroit passionnant où l'on discutait de stratégie et de la place de notre industrie de santé, raconte un participant. Les rapporteurs du budget de la Sécu étaient fréquemment invités ainsi que des responsables de droite comme de gauche, des syndicalistes." Parmi les habitués, Michel Hannoun, ancien député, responsable des études chez Servier, président de l'Association des cadres de l'industrie pharmaceutique, membre du conseil de surveillance de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris... et en charge en 2012 du programme de l'UMP pour la santé.

 

Jusqu'en 2011, l'industrie avait aussi l'habitude de croiser les politiques à la fameuse université d'été de Lourmarin, dans le Luberon, où, chaque année, parlementaires et ministres étaient conviés à venir réfléchir dans la demeure de Daniel Vial, grand lobbyiste de l'industrie, aujourd'hui conseiller du président de Sanofi. Bernard Kouchner s'y est rendu, ainsi que Roselyne Bachelot, "la ministre préférée des labos depuis le virus H1N1 et ces dizaines de millions de vaccins inutiles", souligne Michèle Rivasi.

 

"J'ai été à Lourmarin, mais je n'ai pas bénéficié des largesses des organisateurs, car je m'y suis rendu avec mon propre véhicule et je n'ai pas dormi sur place", se souvient Gérard Bapt. A l'instar de la plupart des participants, Jérôme Cahuzac n'a pas été aussi scrupuleux. Comme l'a révélé Le Parisien en décembre dernier, Daniel Vial faisait partie des premiers clients de Cahuzac Conseil en 1993, ainsi que plusieurs laboratoires, dont Pfizer et Innothera.

 

Des textes votés mais pas appliqués

 

"La plupart de ces pratiques ont disparu, croit savoir Bernard Debré, professeur de médecine et député. C'est mieux encadré. Les parlementaires, mais aussi les ministres, font des déclarations de conflits d'intérêts. Et le Conseil d'Etat vérifie. Maintenant, si un élu veut tricher, il peut le faire, et ne rien mentionner. C'est ce qu'a fait Cahuzac."

 

La future loi sur la moralisation de la vie politique devrait permettre de tourner pour de bon la page. Mais ce n'est pas la première fois qu'on légifère sur le sujet, sous la pression de scandales publics. A la suite de l'affaire du Mediator, le Parlement a ainsi voté en décembre 201 1, toutes affaires cessantes, une loi sur les confits d'intérêts. Seul hic, le texte n'a jamais été appliqué: la loi qui oblige les sociétés à rendre publics tous leurs liens avec les professionnels de santé est inopérante faute de décrets d'application. Au nom de la protection de la vie privée, les firmes ont réussi à faire un intense lobbying pour la bloquer. Il est vrai qu'ils bénéficiaient de quelques appuis. Jusqu'à présent.

 

Jean-François Arnaud et Fanny Guinochet

 

Source : Challenges.fr

 

Voir aussi l'article de Mediapart  Affaire Cahuzac: la piste de la corruption

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7 juin 2013 5 07 /06 /juin /2013 22:15

Un médecin, aussi lecteur du Journal du Médecin, nous a fait parvenir un savoureux encadré que la firme pharmaceutique GSK a fait publier sous forme d'annonce.

 

Cela concerne le PRIX SABIN * (10 000 euros) que GSK distribuera cette année pour la septième fois à "une recherche originale dans le domaine de la vaccinologie." **

 

Ce qu'on a tout de même du mal à comprendre, c'est l'INDEPENDANCE dont tente de se prévaloir GSK qui tient à préciser que ce prix sera attribué "par UN JURY INDEPENDANT" alors que le président de ce jury n'est autre que... le Pr Yves Van Laethem, un expert qui a des conflits d'intérêts avec plusieurs fabricants de vaccins, dont GSK!

 

Un jury indépendant? "la Bonne blague belge!" comme nous écrivait ce médecin qui nous a communiqué cette info...

 

prix-sabin.jpg

 

 

Quid par exemple des travaux originaux d'une immunologiste comme le Dr Tetyana Obukhanych, qui a publié un livre sur l'illusion vaccinale? Aurait-elle vraiment la moindre chance de recevoir ce prix de la part de ce jury prétendument "indépendant" alors que ses travaux vont pourtant si peu dans le sens du business de GSK? C'est donc bien ce que nous disions... une "indépendance" qui n'existe que dans l'esprit de ceux qui y croiront!

 

(*) Albert Sabin est le nom du découvreur du vaccin polio oral, qui a été utilisé en Belgique jusqu'en l'an 2000. C'est toujours ce type de vaccin qui est utilisé dans les pays pauvres du monde, et notamment en Inde où le pays a été déclaré vierge de polio en 2011 bien que la même année, ce merveilleux vaccin ait fait pas moins de 47 500 cas de paralysie flasque aiguë, une atteinte deux fois plus mortelle que la polio naturelle.

 

(**) Voici ici un exemple de travaux qui avaient reçu le prix Sabin de GSK en 2000, un vaccin contre "la toxoplasmose congénitale"... xième vaccin pour les femmes enceintes ou les femmes en passe de le devenir?

 

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26 mai 2013 7 26 /05 /mai /2013 19:00

Interview intéressante du Dr Jean-Sébastien Borde de la Rochelle sur Radio Bleue le 16 mai dernier... 

 

ECOUTER ICI

 

Source: Formindep

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22 mai 2013 3 22 /05 /mai /2013 08:47

Le décret sur les conflits d'intérêts publié

 

22 mai 2013

 

La ministre de la Santé, Marisol Touraine, publie aujourd'hui le décret encadrant les conflits d'intérêts entre laboratoires et professionnels de santé.


Après plusieurs mois de négociations, ce décret d'application est publié aujourd'hui au Journal Officiel par la ministre de la Santé. "Tout devra être rendu public, leur montant et leur nature", a expliqué Marisol Touraine au Parisien.


Ce décret oblige les industriels à rendre public tous les avantages accordés à un professionnel de santé. Il concerne aussi bien les pharmaciens que les professions paramédicales, comme les kinésithérapeutes, ou les établissements de santé. Les contrats signés entre les professionnels de santé et les laboratoires seront aussi rendus public.


L'industrie cosmétique est aussi concernée, certains produits étant considérés comme des médicaments.


Les déclarations seront, à terme, centralisées sur un site internet et l'Agence nationale de sécurité du médicament pourra les contrôler. Les amendes prévues pour fausses déclarations pourront aller jusqu'à 45000 euros.


La loi avait été votée en décembre 2011, sous l'impulsion de Xavier Bertrand, mais il a fallu "tout reprendre de zéro", comme l'a indiqué Marisol Touraine. 


Ce décret entrera en application dès demain.

 

Source: Le Figaro

 

Voici un Xième exemple d’une demi-action : certes, la tâche des « contrôleurs citoyens » que sont les lanceurs d’alerte en sera facilitée, mais le problème lui-même n’en sera pas pour autant réglé. Tout simplement parce que la seule « transparence » ne suffit pas, elle n’élimine pas les conséquences délétères de l’existence même de ces conflits d’intérêts qui continuent ainsi de biaiser le jugement des personnes concernées. Il s’agit donc d’un bon dispositif mais insuffisant. Un tel dispositif devrait être seulement la première étape d’un processus consistant à détecter les experts en conflits d’intérêts pour les distinguer et les séparer des autres, permettant ainsi de ne retenir au final que des gens qui n’ont pas de rapports, ni de près ni de loin avec les pharmas et ne seront donc pas naturellement enclins à les considérer comme des « partenaires naturels » avec les conséquences qu’on sait sur la santé publique!

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23 avril 2013 2 23 /04 /avril /2013 20:30

  

Ces décisions scandaleuses, soi-disant destinées à faire des économies et avalisées par des experts, révèlent en réalité que ces experts, suivis aveuglément par le monde politique, peuvent être redoutablement DANGEREUX. Etre expert de nos jours, c'est avant tout avoir la tête bien pleine plutôt que bien faite et il faut dire que les exemples ne manquent pas: le précédent du H1N1 et de la gabegie de vaccins l'ont hélas bien montré!

 

Les experts qui recommandent de durcir les conditions d’accès à l’oxygène appartiennent au même establishment médical inquestionnable que ceux qui affirment péremptoirement que les vaccins sont sûrs et qu’il faut vacciner tous azimuts !!

 

Le bon sens, on en a ou on n'en a pas, et il ne s'apprend hélas pas sur les bancs d'une quelconque faculté! Alors que les autorités ont acquis des vaccins H1N1 pour plus de 92 millions d'euros parce qu'il fallait, nous disait-on, protéger la population et éviter décès et complications, ici, on prive des malades fragiles d'un Oxygène vital et sans effets secondaires dans l'espoir d'épargner... 15 millions d'euros!! Le résultat?

 

Des gens qui peuvent en décéder ou avoir des séquelles graves, comme on le voit dans cette vidéo. La moralité, c'est que quand il s'agit de faire plaisir à Big Pharma, on dépense, on gaspille et on met ce gaspillage sur le compte de "la volonté de protéger la population" alors que quand il s'agit d'une dépense incontestablement bonne et indiscutable mais qui ne risque pas de gêner un grand laboratoire, là, on ne se gêne pas du tout pour sabrer dedans, au détriment de la qualité de vie des gens. Toutes ces personnes qui prennent des décisions aussi cyniques qu'irresponsables devraient être sévèrement sanctionnées par le peuple et pour le peuple car ces pseudos experts sont pourtant financés avec l'argent des contribuables. Les décisions de ces experts irresponsables que tout ministre, même non médecin, pourrait choisir d'ignorer, vont entraîner un surcoût inévitable pour la Sécurité sociale car des patients fragiles vont perdre en autonomie et en sécurité: des gens souvent difficiles à déplacer voire grabataires, et des gens immunologiquement plus vulnérables, sont ainsi obligés d'aller à l'hôpital où le risque d'infections nosocomiales n'est pas nul.  Aller à l'hôpital et devoir y passer une nuit peut entraîner un stress énorme bien inutile pour ces gens déjà malades chroniques. Une question qui ne semble même pas effleurer ces experts ni ce monde politique sans doute trop préoccupés par des questions de pouvoir et d’argent.

 

Voir aussi l'article connexe intitulé: Chantage à l'air que nous respirons: ca va jusque là!

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21 avril 2013 7 21 /04 /avril /2013 20:41

marisol.jpg

 

Lettre ouverte du Dr Nicole Delépine à Mme Marisol Touraine, Ministre de la santé.

 

Drancy , le 16 mars 2013

 

Madame la Ministre,

 

Sous la présidence précédente votre groupe a dénoncé les conflits d’intérêt avec pugnacité et souligné que leur existence entraînait des choix souvent contraires à l'intérêt général. Les scandales du médiator et des pilules de dernières générations qui secouent actuellement l’opinion en sont des exemples démonstratifs.

 

Le même type de scandale sanitaire a frappé les USA où le président Obama a promulgué le Sunshine Act visant à instaurer une réelle transparence sur les conflits d’intérêts dans le domaine de la santé.

 

À la suite du rapport de la Cour des comptes sur le sujet, une loi destinée à assainir ces conflits a été votée en décembre 2011, sous la présidence précédente, reprenant la majorité des prescriptions du Sunshine Act et en particulier la publication des liens d’intérêts des experts sur Internet.

 

Malheureusement, sans aucune justification réelle, les décrets d’application publiés, votre ministère a vidé cette loi de toute efficacité en rendant tout contrôle public très difficile au point qu’après les protestations des associations anti corruption, le Conseil de l’Ordre des médecins a publiquement déclaré ne plus pouvoir exercer le contrôle éthique qu’il est en charge d’exercer sur les médecins experts.

 

Sans un minimum de transparence totale et au mieux une éradication des conflits d’intérêts des experts de votre ministère et des agences de santé, de nouvelles catastrophes sanitaires dont vous serez responsable sont inéluctables .

 

Ce qui a été fait aux USA est possible en France !

 

Madame la Ministre, pensez-vous corriger les décrets incriminés et sinon quelles sont les motivations de vos décisions ? Nous vous remercions de l’attention que vous prêterez à cette lettre qui met en cause des faits lourds de conséquences sur la santé de nos concitoyens. Je vous prie de croire, Madame, en toute ma considération respectueuse .  

 

Dr Nicole Delépine 

 

Source: site de Syvie Simon

 

Le Dr Nicole Delépine, cancérologue, est notamment l'auteur du livre "Cancer, un fléau qui rapporte", un livre qui pose la question essentielle de la perte de la liberté de soigner. Pour son auteur (et pour nous aussi), cette perte pose non seulement le problème de la qualité des soins mais aussi du totalitarisme rampant qui ronge notre société. Nicole Delépine dénonce le basculement de notre système de santé dans le capitalisme financier et le despotisme.

 

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